Économie sur l’île de la Réunion
Avec un taux de croissance avoisinant les 4% par an, l’île de la Réunion bénéficie d’une situation économique d’un pays développé en terme de technologies et de productivité. Entre 1990 et 2015 c’est la région française qui a connu la croissance économique la plus rapide et la plus élevée avec une moyenne de 5% par an pendant cette période.
Le secteur économique primaire à La Réunion
Concernant le secteur primaire, l’île de la Réunion a vu son économie agricole basée jusqu’au début du 20ème siècle sur la canne à sucre et encore à ce jour plus de 30 milliers d’hectares sont occupés par cette culture conditionnant encore plus de 15 000 emplois directs et indirects avec une récolte annuelle avoisinant les 2 millions de tonnes de canne à sucre qui permettent de produire 140 tonnes de sucre.
D’ailleurs le groupe Quartier Français, groupe industriel et agricole français a été racheté par le groupe Tereos en mai 2010 (Groupe Tereos connu par sa marque Beghin Say, qui est un groupe agro-industriel spécialisé dans la première transformation de la betterave, la canne à sucre et de céréales, avec un chiffres d’affaire annuelle de 4700 millions d’euros, n° 4 mondial du sucre, n° 1 européen de l’alcool et de l’éthanol, et n°3 de l’amidon).
Parmi les autres cultures de l’île, on a l’ananas, le géranium, la vanille, et de nombreux fruits exotiques.
Concernant la canne à sucre, il y a une valorisation de ses produits secondaires avec une production par an de 75 000 tonnes de mélasse qui permette l’obtention de 3 500 tonnes de bioéthanol et comme autre produit secondaire, la bagasse qui produit 15% de l’électricité de l’île.
La surface agricole utilisée atteint les 65 000 hectares.
L’élevage a connu dans les années 80 une croissance phénoménale et représente à ce jour plus du tiers de la valeur ajoutée de l’agriculture réunionnaise. Aujourd’hui, le marché est en autoproduction pour presque 75 % des produits locaux et même 100 % pour la viande fraîche de porc et les œufs ; cela a été permis grâce à une volonté très forte de professionnalisation de la filière agricole, notamment grâce à la création de coopérative telle que l’URCOOPA. Ces filières d’élevages ont mis en place une organisation très performante réunissant les producteurs, distributeurs et même importateurs. Ce qui a permis un développement exceptionnel et qualitatif très rapide. Ainsi, la population réunionnaise a pu rapidement bénéficier de produits de qualité à des prix abordables, cela grâce à l’amélioration du taux de suffisance de l’île et un développement économique important.
Concernant l’activité de pêche à l’Île de la Réunion, il y a 3 catégories des petites pêches, la palangrière, et la grande pêche industrielle.
- La petite pêche avec ses 400 pécheurs est destinée à l’approvisionnement du marché local.
- La palangrière est formé de la pêche côtière et de la pêche au large avec une véritable professionnalisation pour la pêche au large.
- La grande pêche industrielle s’est véritablement développé dans les années 90 avec le groupe SAPMER qui est une filière du groupe réunionnais coté en bourse, Grande pêche qui exporte dans le monde entier notamment vers l’Asie en particulier un poisson très apprécié du continent asiatique , la légine.
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Le secteur économique secondaire en Outre-Mer (974)
Avec une croissance moyenne de sa valeur ajoutée de 10% par an de 1995 à 2010, l’industrie réunionnaise hors industrie agroalimentaire est plus dynamique que la métropole, cela est due aussi aux secteurs des travaux publics, à ses constructions et aussi à sa politique de grands travaux (Route des Tamarins, Route Du Littoral).
Le secteur secondaire est toutefois dominé à ce jour par les industries agroalimentaires qui sont soutenues par une croissance démographique et des succès à l’exportation recèlent une véritable potentielle de croissance.
Le secteur industriel
Le secteur industriel de la Réunion est composé de trois principaux types d’entreprise :
- La société sucrière beaucoup tournée vers l’exportation avec de gros groupe industrielle français notamment le groupe quartier Français, sous la coupe de Téreos depuis 2010.
- Les entreprises sur le marché de l’apport de substitution sont principalement l’agroalimentaire et d’autres entreprises liées à ces secteurs plastique, emballage, recyclage.
- Les entreprises du bâtiment et des travaux publics grâce au secteur du bâtiment. En effet, il faut construire au moins 9000 logements par an pour pouvoir suivre la croissance démographique de la Réunion, ainsi que des grands travaux de plus de 3 500 000 000 euros (Nouvelle Route du Littoral, route des Tamarins)
Le secteur économique tertiaire
Le secteur tertiaire dominé par la grande distribution, voit néanmoins une croissance importante des services hôteliers. Les surfaces commerciales a la Réunion suivent une croissance régulière avec de plus en plus de grande surfaces notamment le dernier hypermarché Leclerc un des plus grands de France, ; il y a sur l’île de la Réunion une vingtaine d’hypermarchés et environ 150 de supermarchés.
Le tourisme à La Réunion
L’Île de la Réunion grâce à son climat tropicale et ses paysages spectaculaire, (pour ses montagnes et reliefs elle est classée au patrimoine mondiale de l’UNESCO) est une destination exotique de rêve ou on peut allier à la fois lagon, plage, relief, canyoning et randonnée.
L’impact du tourisme varie en effet d’un endroit à l’autre.
On a un tourisme balnéaire sur Saint-Gilles-les-Bains, La-Salines-les-bains, l’Ermitage, Saint Leu, (il ne concerne pratiquement que l’ouest de l’île) ; et Saint-Pierre avec sa plage, son lagon , son front de mer animé et son port de plaisance.
A Saint-Gilles-les-Bains, La Saline , avec ses plages , son lagon , ses infrastructures touristiques (hôtels, aquarium , balade en bateau a fond de verre, boîte de nuit , casino , restaurants , bars dansants , festival annuelle comme le Grand Boucan , elle reste la destination phare de l’Île de la Réunion .
Saint Leu avec sa plage et son cadre de vie tiré d’une « carte postale » est aussi une destination balnéaire en vogue à la Réunion.
De par ses montagnes et randonnées il y a un très important tourisme vert dans les Hauts avec les siècles de Salazie, Mafate, le Piton des Neiges et ainsi avec les randonnées, les balades en hélicoptère, les Réunionnais et touristes visitent régulièrement ces sites d’exception à l’Île de la Réunion.
Avec la création du Parc protégé grâce à des sites de rêve, ainsi que l’inscription au patrimoine de l’UNESCO la Réunion en plus avec son coté balnéaire est une destination d’exception, offrant des paysages et une biodiversité unique au monde.
Le tourisme d’affaire
Le tourisme d’affaire est aussi présent à l’île de la Réunion avec plus 50 000 visiteurs par an ; en effet la situation géographie de l’île de la Réunion est une véritable plateforme de lancement de la France vers l’Afrique, l’Asie et l’Australie.
Le développement en faveur du tourisme
L’île de la Réunion en matière de touriste n’a pas encore exploité l’ensemble de ses atouts, les transports aérien reste encore élevé, l’offre hôtelière ne suffit pas à absorber toute la demande. En matière de visibilité sur internet des améliorations peuvent être encore effectuées, tout comme une amélioration des compétences en matière linguistique pour accueillir l’ensemble des touristes du monde entier.
De multiples perspectives de développement sont présentes à la Réunion dans ce secteur.
Auteur : Jean-Bernard Huet